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2 800 visiteurs sont venus fêter les 45 ans en Bio de La Maison Gaborit

L’atelier de fabrication du fromage le « Crémeux d’Anjou » était animé par Marie Gaborit.

La Maison Gaborit a fêté ses 45 ans dimanche 9 juin, lors d’une journée axée sur les bienfaits de l’agriculture biologique. L’occasion d’évoquer les enjeux de la Bio dans le contexte actuel mais aussi de revenir sur les expérimentations régionales autour du réemploi de bocaux en verre menées par l’entreprise. Hélène, Florence et Bernard Gaborit se sont prêtés au jeu des questions-réponses.

 

Bio Linéaires : Vous avez organisé une ferme ouverte le 9 juin dernier pour fêter vos 45 ans. Pourriez-vous nous faire un rapide bilan de cette journée ?
Hélène Gaborit.

Hélène Gaborit : 2 800 visiteurs sont venus fêter nos 45 ans. Nous souhaitions leur faire découvrir le mieux de l’agriculture biologique. Notre étable à génisses est devenue hall d’exposition de nos engagements sur Bio Cohérence, le réemploi, notre bilan carbone, la biodiversité, l’eau, la fresque du climat. Les tracteurs et matériels ont laissé place au marché des 16 producteurs bio et artisans locaux, signe d’une économie locale de qualité. La ferme fut surtout le lieu de convivialité avec les jeux pour enfants et aux ateliers de fabrication du beurre ! Quel plaisir !

« Les enjeux de la bio sont de protéger la nature et nourrir la population », Bernard Gaborit

La traite des vaches Jersiaises en direct en fin de journée a attiré de nombreux visiteurs.
BL : Pour l’occasion, vous aviez invité Marc Dufumier qui a fait une conférence sur les enjeux de la bio. Parmi eux, et dans le contexte actuel, quels sont ceux qui vous semblent les plus importants ?
Bernard Gaborit et Marc Dufumier.

Bernard Gaborit : Les enjeux de la bio sont de protéger la nature et nourrir la population, et la Bio coche toutes les cases. Par la vie du sol, tout devient possible pour améliorer la biodiversité, pour capter le maximum de carbone par les prairies et pour l’autonomie alimentaire des fermes grâce aux mélanges de céréales de protéagineux et légumineuses. La bio est capable de nourrir la population par ses rendements quand tout est bien mis en œuvre !

 

BL : Parmi les animations, un atelier sur le réemploi des bocaux en verre était proposé. Pourriez-vous nous faire un bilan sur vos premières expérimentations régionales ?
La Maison Gaborit en a profité pour présenter son expérimentation régionale de réemploi de bocaux en verre.

Florence Gaborit : Ce fut très positif ! Nous avons terminé notre phase test sur la collecte des bocaux avec 20 magasins du Grand Ouest dont Biocoop, Chlorophylle et des indépendants. Les taux de retour augmentent chaque mois, les consignes sont très bien passées aux consommateurs et les magasins sont motivés pour continuer. Nous entrons dans la massification des points de collecte du Grand Ouest avec notre partenaire Bout à bout et nous espérons un retour de la première palette début 2025.

Propos recueillis par Antoine Lemaire

 

Les 45 ans de Gaborit en images

 

 

 

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