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Actualité cosmétique – Janvier Février 2016

Les réponses de COSMEBIO aux idées reçues sur la cosmétique bio

Fin novembre, COSMEBIO a diffusé un communiqué de presse contenant les réponses simples qu’il faut connaître lorsque la cosmétique bio subit des critiques qui n’ont aujourd’hui plus lieu d’être. Ces idées reçues vont de « la cosmétique bio sent mauvais » à « elle est réservée aux baba-cool », en passant par « elle est moins efficace, elle provoque plus d’allergies, elle ne contient que peu d’ingrédients bio, elle n’est pas meilleure pour la santé, elle se conserve moins bien, ses textures ne sont pas agréables, elle est plus chère » et « ses packagings sont dépassés ».

Chaque réponse, faisant juste quelques dizaines de mots, donne les arguments de base, incontestables, qui résument ce qui doit être mis en avant. Des arguments souvent évidents, mais que les contradicteurs de la cosmétique bio méconnaissent. A l’idée reçue que la cosmétique bio se conserverait moins bien, COSMEBIO répond ainsi « Faux – Nos cosmétiques sont soumis aux mêmes tests pour valider l’efficacité de leur conservation que ceux de la cosmétique traditionnelle et les conservateurs que nous utilisons font l’objet d’un contrôle tout particulier » Le texte complet est disponible sur le blog http://blog.biolineaires.com/.

L’impact environnemental des cosmétiques au « Sommet des Cosmétiques Durables »

La 7e édition européenne du Sustainable Cosmetics Summit (Sommet des Cosmétiques Durables) s’est tenue à Paris du 21 au 23 octobre 2015. Certaines des interventions relevaient de thèmes récurrents dans ce type de rencontres, comme le marketing numérique et les réseaux sociaux, les inconvénients de la multiplication des labels et autres certifications bio et/ou éthique, ou encore les nouvelles sources d’actifs ou d’émulsifiants « verts ». Deux autres présentations furent  par contre plus en phase directe avec l’intitulé même de ce sommet, portant sur les impacts environnementaux des cosmétiques et la façon de les mesurer et de les réduire. Le développement durable devient en effet de plus en plus un sujet qui interpelle les entreprises, qu’elles appartiennent ou non au monde de la bio.

Concernant la cosmétique, comme pour beaucoup d’autres biens de consommation, cet impact concerne le sourcing des matières premières, la production (éco-conception, gestion de l’eau, de l’énergie, des déchets), la distribution et la logistique, le devenir des contenants après utilisation, etc. autant d’étapes qui furent évoquées, avec des exemples d’actions réalisées dans ces domaines. Des exemples pratiques « d’indicateurs de durabilité », nécessaires dans ce cas, furent donnés, avec différents outils comme l’analyse du cycle de vie des produits. Nombre d’entreprises présentes n’étaient pas des marques certifiées naturelles et bio, faisant même partie des « géants » de la cosmétique conventionnelle, ce qui démontre, si besoin était, que les marques de cosmétique bio doivent se préoccuper de très près de ces sujets, et communiquer également dessus, sous peine de se voir « déposséder » de valeurs qui sont les leurs depuis leurs origines.

L’éco-responsabilité au cœur des préoccupations des consommateurs

Dans l’actualité cosmétique du précédent numéro, Bio Linéaires avait justement évoqué une récente étude de la société Kline soulignant que la sensibilité accrue des consommateurs à un mode de vie plus écologique était une des clés du succès de la cosmétique bio au niveau mondial. Avec comme conséquence le fait que lesdits consommateurs attendent des fabricants une plus grande transparence sur de nombreux points (composition des produits, sourcing des ingrédients, développement durable, etc.).

À l’occasion de la tenue de la COP 21 à Paris fin novembre dernier, GfK, un autre institut d’études de marché, et un des plus importants, a publié les résultats d’une étude allant exactement dans le même sens, montrant que les valeurs environnementales sont importantes pour une majorité de citoyens. Parmi les 28 000 personnes (âgées de 15 ans et plus dans 23 pays) interrogées sur certaines attitudes liées à l’environnement, plus des 3/4 (76 %) considèrent que les marques et les entreprises doivent être éco-responsables, tandis qu’un peu moins des 2/3 (63 %) déclarent se sentir coupables quand elles font quelque chose qui ne préserve pas l’environnement et estiment n’acheter que des produits et services en accord avec leurs croyances, valeurs et idéaux. Seules 14% ne ressentent aucune culpabilité si elles n’agissent pas en faveur de l’environnement et 11 % indiquent qu’elles n’achètent pas uniquement des produits et services qui correspondent à leurs valeurs.

Au niveau international, 78 % des femmes et 75 % des hommes considèrent que les marques et les entreprises doivent être responsables vis-à-vis de l’environnement. À noter que les Français sont les 4e (derrière les Indiens, les Indonésiens et les Turcs) à réclamer un engagement environnemental de la part des entreprises (82 %), notamment les femmes (85  %, pour 78 % des hommes). Particularité de notre pays, contrairement à d’autres, les Français semblent décharger la responsabilité environnementale sur les entreprises et ne se remettent pas en cause quand ils n’agissent pas dans le sens d’une préservation de l’environnement (seuls 56 % le font). GfK souligne ainsi que « Dans le contexte actuel de très forte compétition en termes de prix, tout ce que les marques pourront faire pour être en phase avec les consommateurs les aidera à émerger et à fidéliser », et qu’il est donc important que ces marques entreprennent des actions approuvées par les consommateurs.

Pour plus d’informations :
http://www.gfk.com/fr/news-and-events/press-room

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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