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Comment évolue Cosmebio selon les circuits de distribution

L’assemblée générale de Cosmébio s’est déroulée les 12 et 13 juin derniers.

Pendant l’assemblée générale de Cosmebio, les 13 et 14 juin 2024, un état des lieux des circuits de distribution de l’Hygiène-Beauté Cosmebio a été fait par les Instituts spécialisés Circana (GMS), IQVIA (pharmacies et parapharmacies) et Bio Analytics (réseau Bio).

 

La croissance de Cosmebio marque le pas

L’évolution des ventes de Cosmebio depuis 2019 caractérise un label qui a rencontré son marché puis atteint un plateau.

> Les ventes Cosmebio dans les trois circuits se montent en 2023 à 615 M € HT.

Les 3 circuits ensemble ont progressé de +48 % entre 2019 et 2022, puis stagné à 0% en 2023 et ensuite régressent à –5 % depuis le début 2024.

Cette évolution n’est pas homogène, au contraire.

> La GMS, qui pèse maintenant +de 50 % du total Cosmebio : 326 M €, a doublé ses ventes de Cosmebio entre 2019 et 2022 puis stagnation et recul en 2024.

La recette de la croissance ? Un boom de l’offre sous Cosmebio.

La raison du stop ? Le prix (60 % des Français placent le prix en première raison de non-achat de Cosmebio) et la concurrence des produits « naturels » qui ont la faveur des clients de la grande distribution (bénéfice simple à comprendre et prix plus accessibles).

La concurrence d’autres labels, les prix élevés et les rationalisations d’assortiments constituent un triptyque négatif pour le label Cosmebio en GMS.

> Le réseau Bio a perdu du terrain régulièrement, –30 % en quatre ans.

Et début 2024, la baisse se poursuit, identique à -8% en année glissante.

Le réseau Bio a été à l’initiative de Cosmebio.

Il ne pèse plus aujourd’hui que 25 % des ventes totales à 152 M€.

Ce recul est dû la fois au prix plus élevé qu’en GMS, au manque de différenciation et au conseil insuffisant qui orientent les consommateurs vers des produits moins chers (> GMS) ou conseillés (> pharmacies).

> Le circuit en hausse ce sont les pharmacies et parapharmacies. Ensemble, elles s’élèvent à 138 M€ HT, près de 25 % du total.

La pharmacie y est la plus tonique à +6 %.

Elle a bénéficié d’une séquence inédite :

1. le Covid qui a créé le trafic au point de vente,

2. une sélection exigeante des pharmaciens qui n’ont accepté de nouvelles marques Cosmebio qu’au filtre des accords de marge, des recommandations des dermatologues et enfin des positionnements de marque sur les bénéfices gagnants (l’âge, la sécurité, l’efficacité… et le bas prix cf. B comme Bio).

Cosmebio est une niche en para/pharmacies < 6 % sur un marché total Hygiène Beauté de 2,6 Mrd€.

 

Les réactions des circuits face à la crise

La modération de l’inflation a été une réaction transversale aux trois circuits.

Elle tient plus d’ailleurs à la réaction des marques de l’Hygiène Beauté en général face à l’inflation qu’au label Cosmebio lui-même.

L’inflation de l’Hygiène Beauté depuis deux ans est une inflation douce entre 0 et 3 % selon les circuits – sans commune mesure avec les inflations à deux chiffres de l’alimentaire AB au même moment (hors Fruits et Légumes en vrac).

À court terme, c’est même la déflation qui joue (-1 % en cumul annuel mobile à avril 2024 en pharmacies) et elle témoigne de la modération des acteurs, de la fabrication Made in France des formules Cosmebio qui modère les coûts de l’énergie, et enfin de la poussée historique (en réseau Bio) des marques et des produits à bas prix – amplifiée par les discounts en anticipation d’Egalim 3 au 1er mars 2024.

Il y a deux nuances à apporter : en pharmacies, les prix restent élevés à cause du poids du premium et en GMS, l’offre Bio est sanctionnée par un prix haut.

 

Sources : BioAnalytics, Circana et Iqvia.

 

 

La référence pour les professionnels de la distribution bio spécialisée et alternative

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