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« Les exposants et visiteurs ont trouvé de quoi faire de bonnes affaires »

Le salon organisé le 10 juin par Les Indep a permis aux visiteurs-magasins une rencontre directe avec des fournisseurs et fabricants locaux, à Nantes.

Les Indep (ex-Vrac n’Co) a organisé son quatrième salon régional au MIN de Nantes le 10 juin. Bio Linéaires, partenaire de l’évènement, dresse un bilan de cette journée avec Marie Castagné-Lecoindre, cofondatrice des Indep. Une centaine de visiteurs ont répondu présents, pour une cinquantaine de magasins parmi lesquels David Olivier Tournemeule (Biolival) et Marion Deboncker (L’Écho des Bocaux) qui nous indiquent leur intérêt de venir sur ce salon. 

 
Marie Castagné-Lecoindre. Photos : Antoine Lemaire.
Bio Linéaires : Comment s’est déroulé ce premier salon à Nantes ?

Marie Castagné-Lecoindre : On est ravi d’être dans la région Grand Ouest, où on a pu rencontrer de nombreux magasins indépendants très intéressés en recherche de producteurs locaux, grossistes et fabricants divers et variés pour leur épicerie. La journée s’est très bien passée. 

 

BL : Vous étiez sur le MIN, est-ce que selon vous cela vous a permis de drainer une autre population de magasin ou de distributeur ? 

M. C.-L. : Oui le MIN de Nantes est une position stratégique puisqu’il fournit dans toute la région Grand Ouest les magasins alimentaires et restaurants ; donc pour nous, c’était important d’être là, c’est aussi le site de notre partenaire Provinces Bio qui nous a aidé dans l’organisation de ce salon et, en effet, quelques magasins qui ne sont pas issus de notre filière ont pointé le bout de leur nez et on trouvait ça très intéressant ! 

 

BL : Si on fait un bilan plus chiffré, combien de magasins sont venus aujourd’hui ? 

M. C.-L. : On est sur une centaine de visiteurs pour une cinquantaine de magasins. La journée a été bénéfique pour les exposants puisque c’est un salon qui a un coût de revient très bas, on le fait justement pour que la journée soit vite rentabilisée, je pense donc que les exposants et visiteurs ont trouvé de quoi faire de bonnes affaires. Et je donne rendez-vous à la prochaine édition, le 14 octobre au MIN de Toulouse. Notre salon régional des épiciers indépendants aura d’ailleurs lieu en même temps que les Rencontres ProBio organisées par Interbio Occitanie, il y aura donc deux salons le même jour, au même endroit !

Propos recueillis par Antoine Lemaire

« Le bio se porte bien en étant local », David Olivier Tournemeule - magasin Biolival

David Olivier Tournemeule, à la tête des magasins Biolival à Jonzac et Montendre (17), est venu au salon avec toute son équipe.
Bio Linéaires : Quelle est la raison de votre présence à ce salon ? 

David Olivier Tournemeule : Pour le contact humain, rencontrer les personnes avec lesquelles on travaille toute l’année, parce que le contact est important et puis découvrir des choses qu’on ne connaît pas, en passant directement par les fabricants. On est venu avec notre équipe qui s’est étoffée, ça leur permet de voir comment fonctionne le côté exposant, fabricant, etc.

 

BL : Comment ça se passe dans vos magasins d’un point de vue économique ? 

D.O.T. : On vient d’ouvrir, on n’est pas des magasins très anciens, effectivement il y a une progression annuelle, après il faut être honnête qu’aujourd’hui le Bio est tendu, il faut se battre tous les jours par rapport au non bio. Nous, on a l’avantage d’avoir une double étiquette : on est producteur maraîcher bio et on a des magasins, ce qui fait que le bio se porte bien en étant local !

« Ça permet de regarder différemment son activité », Marion Deboncker - L’Écho des Bocaux

Marion Deboncker, fondatrice et gérante du magasin vrac L’Écho des Bocaux à Saumur (49).
Bio Linéaires Vous venez pour la première fois au Salon des Indep, quelle a été votre motivation pour venir ? 

Marion Deboncker : Je trouvais intéressant d’avoir un salon axé régional pour voir des fournisseurs au plus près de mon commerce, pouvoir y rencontrer aussi d’autres épiciers, voir les mouvances du marché, se parler d’inflation et voir comment chez les uns et chez les autres, ça se répercute. Côté fournisseur, on peut aussi voir les innovations, ça permet de ramener des échantillons en magasin pour les faire goûter aux équipes et même aux clients.

 

BL : Vous avez commencé avec un magasin qui faisait 50 m² en 2018, comment avez-vous vu évoluer votre activité ?

M.D. : Oui je suis ensuite passé à 80 m² en 2021, je suis confrontée comme toutes les entreprises qui commencent à avoir un petit peu d’historique aux problématiques de stabilisation de ma croissance. Comment on gère une potentielle restructuration ? Comment parler avec les fournisseurs sur le salon pour revoir ma gamme, voir les liens de service sur ce qui est transversal, revoir les assurances, les formations des équipes, l’analyse de mes chiffres…? J’ai rencontré la Fédération des épiciers de France, ça permet d’avoir d’autres moyens de regarder son activité et prendre du recul. 

Concernant le vrac, ce que je vois depuis deux ans, ce sont de gros mouvements de prix chez tout le monde. Pour avoir des prix les plus justes possibles, des actualisation de prix que l’on faisait de façon annuelle ou deux ou trois fois par an avant, se font maintenant à chaque commande.

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